Le chauffage au sol collectif, comment ça marche ? Chauffer tout une résidence se fait par le biais d’une chaufferie, située la majorité du temps au sous-sol de l’immeuble. Équipée d’un ou de plusieurs générateurs de chaleur (pompe à chaleur ou chaudière par exemple), la chaufferie permet que la chaleur soit diffusée à chacun des logements.
Le chauffage au sol collectif : principe de fonctionnement
Comment fonctionne un chauffage collectif au sol ?
Le principe de fonctionnement d’un chauffage au sol collectif est le suivant : la chaleur est diffusée par des tubes d’eau chaude ou des fils électriques enfouis sous le plancher.
Lorsque les ondes invisibles du rayonnement thermique s’élèvent par le dessous du sol, elles réchauffent tous les objets qu’elles touchent, qui diffusent à leur tour la chaleur captée.
Quels sont les critères à observer pour installer un chauffage au sol collectif ?
Avant de se lancer dans des travaux de chauffage au sol collectif, 6 critères doivent être pris en compte :
- la hauteur de réservation : elle désigne la hauteur qu’il est souhaitable ou possible d’utiliser pour un plancher chauffant ;
- le besoin en insonorisation concernant le voisin du dessous ;
- le type de finition voulu ;
- la possibilité d’utiliser une chaudière ou le réseau d’eau chaude de la résidence ;
- la température de l’eau chaude dans le cadre de l’installation du réseau de chauffage ;
- la charge admissible du sol (charge que le sol peut supporter).
Deux types de planchers chauffants : hydraulique et électrique
Il existe deux types de chauffage collectif au sol permettant de fournir une chaleur douce et uniforme : le chauffage au sol hydraulique et le chauffage au sol électrique. Les deux types de systèmes procurent un avantage majeur : un gain de place.
Le chauffage au sol collectif électrique : comment ça marche ?
Fonctionnement du chauffage électrique en immeuble
Le chauffage au sol électrique repose sur un circuit de câbles chauffants, fonctionnant à la manière de résistances électriques. Les câbles sont ainsi reliés au réseau électrique du logement recouverts d’une couche d’isolation (elle-même recouverte par votre plancher ou votre carrelage).
De plus, installer un chauffage au sol électrique collectif entraînera des économies dues au fait qu’il n’est pas nécessaire d’installer une chaudière. Ainsi, la copropriété de l’immeuble n’aura à assumer ni le prix d’installation, ni les coût d’entretien et de maintenance d’une chaudière.
Deux types de chauffage électrique en immeuble
On compte plusieurs systèmes de chauffage électrique :
- les radiateurs électriques muraux : radiateurs se fixant sur un mur. C’est la solution la plus utilisée ;
- les planchers chauffants et plafonds chauffants, les murs chauffants et les plinthes chauffantes : ces appareils sont dotés d’une résistance électrique cachée dans la paroi. Cette résistance permet le réchauffement des pièces à vivre.
Le chauffage au sol collectif hydraulique : comment ça marche ?
Fonctionnement du chauffage hydraulique en immeuble
Le chauffage au sol hydraulique est le moyen le plus populaire et le plus rentable pour chauffer un immeuble.
Ce type de chauffage fait circuler l’eau d’une chaudière ou d’un chauffe-eau dans des boucles de tubes en polyéthylène. Ces tubes flexibles peuvent être installés de différentes manières :
- sur le sous-plancher dans des panneaux rainurés ou des grilles à encliqueter ;
- fixés dans des bandes d’aluminium sur la face inférieure du plancher ;
- encastrés dans du béton coulé.
Une fois le système en place, vous pouvez le recouvrir de la plupart des types de revêtements de sol de finition, y compris le bois dur et le carrelage.
Les normes spécifiques appliquées au chauffage hydraulique
Attention, dans les immeubles des années 70, le chauffage au sol ne répond souvent plus aux normes en vigueur de température de chauffe garantissant l’absence d’impact négatif sur la santé.
Afin que le chauffage ne représente plus de problème pour la santé des occupants de l’immeuble, comme des problèmes de mauvaise circulation sanguine due à la température trop haute, il faut se référer aux normes suivantes :
- 28°C maximum : pour la température de sortie de plancher autorisée ;
- 50°C maximum : pour le fluide caloporteur irriguant le réseau de circulation.