Il est essentiel de bien protéger votre pompe à chaleur dans le but d’assurer sa durabilité et ses performances. Pour cela, différents critères sont à prendre en compte comme le lieu d’installation, le modèle de PAC et le type de protection. Voyons tout cela plus en détail.
Sommaire :
Bien choisir le lieu d’installation de la pompe à chaleur
Les différents moyens de protection d’une pompe à chaleur
Les précautions à prendre pour la protection d’une pompe à chaleur
Bien choisir le lieu d’installation de la pompe à chaleur
Pour une pompe à chaleur air-eau
Pour les autres types de pompes à chaleur
L’installation d’une pompe à chaleur géothermique (sol-sol, sol-eau, eau-eau…) est très différente d’une PAC air-eau ou air-air. Ces dernières sont des PAC réversibles, ce qui signifie qu’elles peuvent s’occuper à la fois du chauffage et de l’eau chaude sanitaire (grâce à un ballon tampon, qui doit lui être associé).
Ici, l’énergie est puisée grâce à des capteurs enfouis dans le sol. Il n’y a donc pas d’unité extérieure, ce qui limite les contraintes liées à la protection de la PAC.
En revanche, il faut que le terrain réponde à certaines caractéristiques pour assurer le bon fonctionnement de l’appareil.
Par ailleurs, notez que l’entretien de la pompe à chaleur est également très important quel que soit le modèle. L’un des bons gestes à avoir est de vérifier régulièrement l’étanchéité du système de chauffage.
Dans le cas d’une pompe à chaleur de piscine, l’hivernage est une étape cruciale. Il s’agit de mettre en arrêt et débrancher la PAC en hiver pendant la période où la piscine n’est pas sollicitée.
Si vous vous sentez perdus à propos du choix d’un modèle de PAC, voici ci-dessous une liste de constructeurs renommés sur le marché :
La protection d’une pompe à chaleur air/eau (ou air/air) passe avant tout par le choix de son emplacement. En effet, ce type de PAC intègre une unité extérieure permettant de puiser l’énergie présente dans l’air.
Le système est très similaire à un climatiseur. D’ailleurs, certaines PAC air/eau peuvent à la fois assurer le chauffage du logement en hiver et sa climatisation en été (ce sont alors des PAC réversibles, tout comme les PAC air-air). Sachez que les PAC utilisant de l’air pour fonctionner sont appelées “pompes à chaleur aérothermiques”.
L’unité extérieure de la pompe à chaleur air/eau doit dans un premier temps être située suffisamment loin des chambres et des limites de la propriété afin d’éviter les nuisances sonores.
En outre, elle doit également être à l’abri des vents dominants pour protéger le ventilateur. Pour finir, il faut éviter les extrémités du toit de la maison afin de limiter l’impact du gel ou de la neige lorsque la température extérieure est très faible.
Pour plus d’économies d’énergie (d’autant plus valable si vous résidez dans une ancienne maison), pourquoi ne pas carrément acheter une PAC hybride ? Cette dernière, couplée à une chaudière gaz à condensation, vous permettra d’encore moins consommer !
Vous préférez le soleil au gaz ? Pas de problème ! De nombreuses PAC sont faites pour être couplées avec des panneaux solaires.
Attention au dimensionnement de votre pompe à chaleur qui doit être correctement réalisé. Avec trop de puissance par exemple, vous pouvez surconsommer sans vous en rendre compte.
Les différents moyens de protection d’une pompe à chaleur
Si les PAC sont de plus en plus demandées en tant que moyens de chauffage grâce à leurs avantages incomparables (d’après les avis des consommateurs), il faut savoir s’en occuper. Focus sur les moyens possibles !
Le toit de protection
L’installation d’un toit au-dessus de la pompe à chaleur est un moyen simple et abordable de fournir une protection minimale contre l’eau de pluie, la neige ou encore les rayons UV. Plusieurs modèles sont possibles.
Il peut s’agir d’un toit sous forme de marquise à fixer sur le mur, ou d’un toit à poser directement sur le châssis de la PAC. Cette protection peut être composée de PVC, de tuiles ou encore de bois. Quant à son prix, il faut compter environ 100 euros en général.
Le cache pompe à chaleur
Si vous recherchez un moyen de camoufler votre pompe à chaleur tout en assurant sa protection, vous pouvez opter pour un cache spécialement dédié. Les modèles les plus basiques prennent la forme d’un coffre (généralement en bois) qui se pose autour de la l’unité extérieure de la PAC. Ici, il est important de choisir un cache qui correspond aux dimensions souhaitées. Selon les matériaux utilisés, le design ou encore le type de fixation, le prix du cache pompe à chaleur peut aller de 100 à 600 euros.
L’abri avec isolation phonique
Vous souhaitez réduire le bruit émis par votre pompe à chaleur air/eau ou air/air ? Dans ce cas, il est possible d’opter pour une protection avec isolation phonique. Prenant la forme d’un caisson sur-mesure, cet abri intègre des matériaux isolants de haute densité permettant de limiter la diffusion des basses fréquences. Ce type de protection est cependant le plus cher. Il faut souvent compter plus de 600 euros pour un produit de qualité.
Pas de panique cependant pour ceux qui additionnent les coûts au prix d’achat d’une pompe à chaleur. Sachez que de nombreuses aides existent et vous permettent de réduire le prix de la pose. Attention toutefois, les offres d’installation de PAC pour un euro ne sont plus d’actualités depuis 2020 !
N’hésitez pas à comparer les devis des installateurs ainsi que les avis que ces derniers reçoivent. Vous aurez une meilleure idée de ce à quoi vous attendre.
La housse d’hivernage
Si vous avez une pompe à chaleur de piscine, vous serez forcément amené à réaliser son hivernage. Lors de cette période où la PAC est à l’arrêt, une protection spécifique doit être mise en place. Le mieux est de conserver l’appareil dans une housse dédiée aux pompes à chaleur. Pour une protection efficace, il faut que la housse soit non hermétique de sorte à éviter la condensation.
Les précautions à prendre pour la protection d’une pompe à chaleur
Lors de l’installation d’une protection pour votre pompe à chaleur, vous devez impérativement respecter certaines règles afin de ne pas nuire à son fonctionnement. Il faut notamment :
- assurer la bonne circulation des flux d’air de votre pompe à chaleur ;
- respecter une distance minimale d’au moins 1 mètre entre l’unité extérieure et la protection de la PAC ;
- ne pas mettre de matériaux trop épais au contact avec la pompe à chaleur ;
- garantir l’accessibilité de la PAC pour les opérations de maintenance.
Une protection mal installée ou inadéquate peut avoir de lourdes conséquences sur la qualité du chauffage, la durée de vie de la pompe à chaleur, les nuisances sonores ainsi que la consommation en énergie.
FAQ sur la protection d’une pompe à chaleur
Les PAC air-eau et air-air sont dotés d’une unité extérieure qui se doit d’être protégée pour garantir un fonctionnement efficace et durable. Les intempéries peuvent en effet avoir un impact négatif sur les performances de l’appareil. De plus, certains types de protection permettent de rendre la pompe à chaleur plus esthétique ou moins bruyante.
La solution la plus optimale pour protéger une pompe à chaleur est d’installer un cache sur-mesure, pouvant par exemple prendre la forme d’un coffre en bois. Si vous souhaitez réduire le bruit émis par la PAC, il est également possible d’opter pour un abri avec isolation phonique.
Le choix du lieu d’installation d’une PAC air-eau est important à la fois pour sa protection et son impact sur le confort des habitants. Si possible, il est donc conseillé de choisir un endroit à l’abri des intempéries et suffisamment loin des espaces de vie comme les chambres.
Mis à jour le 04/11/2024